La Chine accepte que Bachelet (Onu) se rende dans le Xinjiang-presse

La Chine a accepté que la Haute commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Michelle Bachelet, se rende dans la région du Xinjiang au cours du premier semestre, après les Jeux olympiques de Pékin, a rapporté jeudi le journal South China Morning Post, citant des sources non identifiées.
Sputnik
Des puissances occidentales et des ONG accusent la Chine de mener de vastes abus contre les Ouïghours et d'autres communautés musulmanes dans le Xinjiang, dont des détentions de masse, des actes de torture et du travail forcé. Les Etats-Unis accusent Pékin de génocide.
La Chine nie les accusations d'abus et dit mener une politique nécessaire pour combattre l'extrémisme religieux.
Le Haut commissariat des Nations unies aux droits de l'homme négocie depuis septembre 2018 les conditions d'une visite de Michelle Bachelet dans le Xinjiang.
Aucun commentaire n'a été obtenu dans l'immédiat auprès du ministère chinois des Affaires étrangères, de la mission diplomatique chinoise à l'Onu, et des Nations unies.
Selon les sources citées par le South China Morning Post, la visite de Michelle Bachelet a été autorisée après les JO de Pékin, organisés du 4 au 20 février, à condition qu'elle soit "amicale" et ne masque pas une enquête.
Comme en 2008, lorsque la capitale chinoise fut l'hôte des Jeux olympiques d'été, les JO mettent de nouveau en lumière les pratiques de la Chine en matière de droits de l'homme. Des activistes estiment que la situation a empiré depuis, et plusieurs pays dont les Etats-Unis ont décidé d'un boycott diplomatique de l'événement du mois prochain pour cette raison.
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