Un total de 1.008 grands électeurs ont voté, à savoir tous les membres du Parlement et 58 représentants choisis par les conseils régionaux. Avec une grande majorité de bulletins blancs parmi tous les inscrits à la fin de la journée du lundi, aucun nom n'a pu obtenir les deux tiers des votes nécessaires.
L'issue de ce premier tour était largement attendue, car aucun candidat officiel n'était soutenu par les deux alliances (centre-gauche et centre-droit), qui détiennent le plus de sièges au Parlement et gouvernent actuellement le pays ensemble au sein du gouvernement de coalition.
Selon la Constitution italienne, une majorité des deux tiers aux trois premiers tours de scrutin est nécessaire pour élire un président, suivie d'une majorité simple, ou d'au moins 505 voix, à partir du quatrième.
Le Parlement, réuni en session conjointe des deux chambres, continuera à se réunir cette semaine pour organiser de nouveaux tours de scrutin jusqu'à ce qu'un candidat recueille le nombre de suffrages suffisant.
Le mandat de sept ans du président Sergio Mattarella expirera le 3 février. En Italie, le président joue un rôle essentiellement symbolique et d'équilibre dans le paysage institutionnel. Toutefois, le chef de l'Etat devient crucial en cas d'instabilité politique générale, puisqu'il est chargé de contribuer à résoudre les impasses majeures entre le gouvernement et le Parlement.