Il existe un lien physiologique entre les dimensions d’une image et les capacités de notre mémoire visuelle, fait savoir une nouvelle étude de scientifiques de l'université Bar-Ilan, en Israël, publiée en cette fin janvier dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America (PNAS).
Se fondant sur l’hypothèse que l’observation d’un objet de plus grande taille devrait activer un nombre plus important de neurones, les auteurs ont mené une série d’expériences.
Environ 80 participants ont eu la possibilité de regarder des images de différentes dimensions, sans chercher à les mémoriser intentionnellement.
Les chercheurs ont découvert que dans les conditions proches du comportement visuel naturel, les personnes mémorisaient des images de plus grande taille en moyenne 1,5 fois mieux que des illustrations plus petites.
"Les résultats étaient solides même en contrôlant l’ensemble d’images, l’ordre de présentation, la résolution de l’écran, la mise à l’échelle de l’image au test ou la quantité d’informations", précise l’étude.
Bien que les scientifiques aient utilisé des images statiques, ils supposent que le facteur de taille serait également valable pour la mémoire en cas de visualisation d’objets dynamiques, y compris de vidéos.
Les auteurs espèrent que leur découverte trouvera une application dans l’éducation comme de la technique, ainsi que dans les domaines du design et du numérique.