Un collège d'un millier de grands électeurs - essentiellement les élus des deux chambres du Parlement - doit désigner le successeur de l'actuel chef de l'État, Sergio Mattarella, pour un mandat de sept ans.
L'élection du président de la République se déroule à la majorité des deux tiers au cours des trois premiers tours de scrutin puis à la simple majorité absolue si nécessaire.
Mario Draghi a clairement fait savoir qu'il souhaitait devenir président. Mais l'ancien patron de la Banque centrale européenne (BCE), âgé de 74 ans, n'est pas garanti d'obtenir le poste.
D'autres personnalités politiques sont considérées comme de possibles candidats, comme l'ancien président de la Chambre des députés Pier Ferdinando Casini, l'ancien chef du Conseil des ministres Giuliano Amato ou encore l'actuelle ministre de la Justice Marta Cartabia.
Silvio Berlusconi, qui bénéficiait du soutien du bloc de centre droit, a annoncé samedi avoir décidé de ne pas se présenter à l'élection présidentielle.
Le président italien a des fonctions essentiellement honorifiques et cérémonielles, mais il est aussi chargé de résoudre les crises politiques, ce qui fait de lui un acteur clé dans un pays où les gouvernements ne restent en fonction qu'un an en moyenne.
Ni le bloc de centre droit ni celui de centre gauche n'ont suffisamment de voix pour imposer un candidat de leur propre camp, ce qui signifie qu'un compromis sera nécessaire pour éviter une impasse prolongée.