La Cour suprême britannique a autorisé le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, à faire appel du précédent verdict approuvant son extradition vers les États-Unis, annonce ce 24 janvier WikiLeaks.
18 chefs d'accusation
L'obtention de cette décision fait partie de la longue bataille de Julian Assange pour éviter un procès pour une série d'accusations, alors que les autorités américaines cherchent Assange pour le juger pour 18 chefs d'accusation liés à la publication par WikiLeaks de documents classifiés il y a plus de dix ans.
Il appartient maintenant à la Cour suprême de décider si Assange sera extradé vers les États-Unis pour faire face aux accusations. En cas de condamnation dans ce pays, Assange pourrait encourir jusqu'à 175 ans derrière les barreaux.
Il y a un peu plus d'un an, un juge du tribunal de district de Londres avait rejeté une demande d'extradition américaine au motif qu'Assange était susceptible de se suicider s'il était détenu dans des conditions de détention difficiles aux États-Unis.
Or, les autorités américaines ont assuré que le fondateur de WikiLeaks ne subirait pas de traitement sévère qui, selon ses avocats, mettrait sa santé physique et mentale en danger.