Le mari de la militante, Taghi Rahmani et qui est installé en France, a écrit sur Twitter que la condamnation avait été prononcée à l'issue d'une audience de seulement cinq minutes. On ignore les détails des accusations et du verdict.
Mme Mohammadi, porte-parole du Centre des défenseurs des droits de l'Homme fondé par la prix Nobel de la Paix Shirin Ebadi, a été arrêtée à plusieurs reprises ces dernières années.
Libérée en octobre 2020 après cinq ans de prison, elle a de nouveau été condamnée en mai 2021 à 80 coups de fouet et 30 mois de détention, pour "propagande contre le système" politique iranien, diffamation et "rébellion" contre l'autorité pénitentiaire.