Le deuxième homme le plus riche du monde, Jeff Bezos, réputé pour ses projets hors pair, a investi trois milliards de dollars dans Altos Labs, une nouvelle entreprise ayant pour mission de créer un remède contre le vieillissement, relate The Conservation.
La start-up sera dirigée par l’un des meilleurs chercheur du monde, Hal Barron, directeur scientifique du fabricant britannique de médicaments GlaxoSmithKline (GSK).
Outre le Dr Barron, Altos Labs a attiré d'autres talents de premier plan, notamment le chercheur sur les cellules souches et lauréat du prix Nobel Shinya Yamanaka, ainsi que Jennifer Doudna, prix Nobel de chimie 2020 pour son travail sur Crispr, un outil d'édition de gènes.
Les perspectives incertaines, mais des découvertes passionnantes prévisibles
Altos Labs se concentrera sur la "programmation cellulaire", une technique qui peut déjà être utilisée pour rajeunir des cellules individuelles dans un laboratoire.
L’objectif est de développer une technologie qui permettra aux cellules d'être reprogrammées biologiquement, de sorte qu'elles soient rajeunies et prolongeront la vie humaine en bannissant les maladies associées à l'âge, comme le cancer et la maladie d'Alzheimer.
Selon le média, personne ne sait si l'entreprise réussira à aider à prolonger la durée de vie humaine. "Mais ce qui est clair, c'est qu'en étudiant le vieillissement, de nouvelles découvertes passionnantes ne manqueront pas d'émerger."
L’alunissage, l’Horloge de 10.000 ans et une muraille verte au Sahel
Le médicament anti-âge n’est pas le premier projet faramineux du milliardaire.
Blue Origin, visant à abaisser les coûts d’accès à l’espace, a déjà porté ses fruits. Le lanceur New Shepard développé dans le cadre de ce projet a permis à Jeff Bezos d’effectuer le premier vol habité de l’entreprise l’été dernier.
Le milliardaire est convaincu que l’engin lunaire Blue Moon pourra se poser sur la Lune en 2024.
En 2018, il s’était lancé dans la construction de la 10.000 Year Clock, une horloge censée fonctionner 10.000 ans au sein d’une montagne du Texas.
En novembre dernier, il avait promis de se joindre à hauteur d’un milliard de dollars à la construction d’une muraille verte au Sahel, initiée il y a une quinzaine d’années pour lutter contre la désertification de l’Afrique.