À Cannes, Zemmour augmente de sept le nombre réel de victimes des attentats du 13 novembre

Après avoir écorché en septembre dernier le nom des victimes juives assassinées en 2012 par le terroriste Mohammed Merah, Éric Zemmour s’est trompé le 23 janvier sur le nombre des victimes des attentats du 13 novembre 2015 en évoquant le rétablissement de la perpétuité.
Sputnik
Les références aux attentats jouent des mauvais tours à Éric Zemmour, donnant lieu à des impairs et imprécisions.
Intervenant le 23 mars à Cannes, le candidat à la présidentielle a abordé le problème de la justice française, notamment son laxisme.

Un décompte erroné

Mu par le souhait que "la peur change de camp", il a annoncé vouloir un droit de "défense excusable" pour les commerçants braqués, expulser immédiatement les squatteurs sans passer par les tribunaux, abaisser l’âge de la majorité pénale à 16 ans contre 18 ans aujourd’hui, mais aussi rétablir la "perpétuité réelle".
En affirmant que certaines peines méritaient la prison à vie, il a cité l’exemple d’un des terroristes du Bataclan, Salah Abdeslam, "complice du massacre de 138 de nos enfants".
Le candidat de Reconquête a en réalité exagéré le nombre de victimes des attentats du 13 novembre 2015. Le bilan réel est de 131, 130 personnes mortes lors des attentats et un rescapé du Bataclan qui s’est donné la mort deux ans plus tard suite au trouble psycho-traumatique provoqué par le drame.

Le terrorisme à l’origine d’une autre imprécision

En septembre dernier, il avait tenté de désamorcer une controverse autour des enfants juifs assassinés en 2012 par Mohammed Merah à Toulouse.
Dans son dernier livre, il a traité ces enfants inhumés en Israël d’"étrangers avant tout et voulant le rester par-delà la mort".
Intervenant à Nice il a tenté d’atténuer le choc provoqué par ce passage. Il a cependant écorché leur nom deux fois en les nommant Santander au lieu de Sandler.
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