Présidentielle française 2022

Les Français reprochent à la campagne présidentielle trop d’agressivité et une mauvaise qualité

"Il y a un vrai danger de désintérêt des électeurs et donc, au final, d'abstention massive", estime Bruno Jeanbart, vice-président d'OpinionWay, en se basant sur un baromètre OpinionWay-Kéa Partners. En cause, une campagne de mauvaise qualité et n’abordant pas "les vrais problèmes".
Sputnik
Les Français portent un jugement critique sur la qualité de la campagne présidentielle à 11 semaines du premier tour.
La mise à jour du 21 janvier du baromètre OpinionWay-Kéa Partners pour Les Échos et Radio classique indique que les trois quarts des électeurs en sont insatisfaits.
Pour 79% des sondés elle "ne répond pas" à leurs attentes. 77% estiment qu’elle n’est pas "de bonne qualité". 76% avancent qu’elle n’apporte pas "des solutions pour le pays" et 74% qu’elle "n’aborde pas les vrais problèmes".
58% des sondés jugent le débat "trop agressif".

Une menace de désintérêt

"Il y a un vrai danger de désintérêt des électeurs et donc, au final, d'abstention massive", déduit Bruno Jeanbart, le vice-président d'OpinionWay, dans Les Échos.
Le risque est en tout cas très fort, commente le quotidien. "Dans les sondages, le taux de participation est crédité de 10 points de moins qu'aux précédentes présidentielles à la même époque."

Macron donné gagnant dans les sondages

La même mise à jour envisage deux hypothèses d’intentions de vote au second tour s’il avait lieu dimanche prochain. Les deux donnent gagnant le Président sortant.
Dans l’hypothèse de sa confrontation avec Marine Le Pen, il récolterait 57% contre 43%.
S’il devait affronter Valérie Pécresse, le score serait de 53% à 47% en sa faveur.
Discuter