Dans un communiqué de ses services, l'institution a constaté que l'année 2021 s'est achevée "dans une position extérieure fragile" pour la sous-région malgré un environnement extérieur plus favorable marqué par le rebond de la croissance mondiale, la hausse rapide des prix du pétrole ainsi qu'un soutien financier sans précédent.
Selon le FMI, les réserves extérieures nettes de la CEMAC ont chuté pour atteindre leur plus bas niveau depuis des décennies, les réserves brutes dépassant pour leur part à peine trois mois d'importations de biens et de services.
Le lancement d'une deuxième phase de la stratégie régionale lors du sommet des chefs d'Etat d'août 2021, a vu des engagements renouvelés pour l'accélération des réformes structurelles, de transparence et de gouvernance aux pays membre de la CEMAC (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Centrafrique et Tchad).
Pour le FMI, toutefois, la reprise des engagements du programme desdites réformes, combinée aux prix élevés du pétrole et à d'importants ajustements budgétaires, devrait permettre un revirement ainsi que la reprise de l'accumulation des réserves extérieures en 2022.