Confiance
"L’Algérie a cet avantage d’être respectée de tous et elle n’a jamais monté une faction contre une autre. Ce sont des atouts certains pour permettre la réussite d’une telle initiative", souligne-t-il.
Réalisme
"À ma connaissance, Fatah et Hamas, qui sont les deux principales organisations, ne sont pas disposés à s’engager dans un processus de réconciliation". Les autres factions ont également leur propre vision, des plans ainsi que des propositions à formuler et il sera donc compliqué de trouver des points de jonction entre toutes les parties. Ces tensions palestino-palestiniennes ne doivent en aucun cas porter atteinte à l’initiative et aux efforts fournis par les autorités algériennes", note l’analyste gazaoui.
"L’administration Biden a laissé entendre qu’elle ne s’opposerait pas à la constitution d’un gouvernement d’entente nationale, qui regrouperait toutes les factions, à condition que ce gouvernement reconnaisse les Accords d’Oslo qui ont été signés par l’Autorité palestinienne. Les États-Unis n’iront pas jusqu’à encourager les efforts d’Alger, mais ils ne s’y opposeront pas. Le plus important c’est que l’Algérie agit en toute souveraineté pour participer à trouver une solution à la question palestinienne", souligne-t-il.