"Tout est faux depuis le début dans cette histoire. Dès le départ, les autorités sud-africaines ont indiqué que le variant Omicron était une forme très atténuée du variant Delta. On savait déjà que sa létalité était quasiment nulle. La profusion de cas ne s’est pas traduite dans les hôpitaux", souligne Rémi Tell devant les caméras de Sputnik.
Très remonté contre la politique sanitaire du gouvernement, le cofondateur du collectif "Peuple Libre" se dit persuadé que le gouvernement "savait très bien" que le variant Omicron était moins dangereux que les variants précédents. "C’est la raison pour laquelle il a accéléré son agenda pour imposer le pass vaccinal, ce qui démontre bien qu’il n’est pas un outil de gestion sanitaire, mais qu’il est bien au service d’un projet politique", veut croire Rémi Tell, auteur du manifeste Vaincre le covidisme, appel à la jeunesse (Éd. Perspectives Libres).
Face à lui, le Dr Laurent Alexandre défend le pass vaccinal, un "substitut à la vaccination obligatoire", qui constitue selon lui "la seule façon d’encourager les gens à se faire massivement vacciner". S’il reconnaît qu’il y a une forme de "paradoxe" à imposer le sésame vaccinal alors que l’épidémie régresse, le chirurgien-urologue estime que cette amorce de décrue permet d’envisager des jours meilleurs. Les admissions en soins critiques (286 en moyenne chaque jour) à l’hôpital sont en effet en baisse de 14 % par rapport à la semaine dernière.
"On rentre dans une période qui va être plus favorable. On peut espérer une sortie de crise. Il ne faut pas paniquer l’opinion, il faut plutôt la rassurer. Il faudra pleinement jouir des semaines et des mois qui viennent avec la suppression graduelle des mesures de restrictions de nos libertés", lance Laurent Alexandre.