"Je suis heureux de cette mesure du Président de la République. Nous allons pouvoir aller dans les stades et les fans zones pour vivre les matchs. Beaucoup de rencontres se jouent aux heures de services et je pense que cet arrêt de travail va mobiliser les Camerounais", se réjouit l’agent de la mairie au micro de Sputnik.
Objectif: remplir les stades!
"Les élèves ont été libérés comme prescrit par le gouvernement",lance le vigile avant de regagner son poste près de la barrière.Les cours ont été réorganisés, le proviseur vous l'aurait expliqué, mais il n'est plus là."
"Sur très hautes instructions de Monsieur le Président de la République, le Premier ministre, chef du gouvernement, informe la communauté nationale que, pendant les jours de la tenue des rencontres de la CAN, les activités scolaires et académiques se tiendront de 7h30 à 13h, les activités professionnelles s’étaleront de 7h30 à 14h. Cette mesure s’appliquera dans le secteur public à compter du lundi 17 janvier jusqu’au 4 février", indique le gouvernement dans un communiqué.
"Privilégier la distraction à l’éducation"
"Le football est d'abord un jeu avant d'être un enjeu. L'éducation est un enjeu national et d'avenir. La première leçon à tirer de ce communiqué est que, pour le gouvernement camerounais, le football est au-dessus de l'éducation. Et c'est en cela que cette décision est irresponsable", a écrit le député de l’opposition dans une tribune libre.
"Si le gouvernement fait du remplissage des stades sa priorité, on ne peut que constater avec amertume l'impact négatif que cela aura sur nos élèves.L'impact sera visible sur l'évolution des programmes", se désole-t-il au micro de Sputnik.
"Les perturbations sont évidentes, notamment la perte de quelques heures de cours en présentiel. Cependant nous allons organiser des cours de rattrapage après la CAN, et même pendant la première semaine des congés de Pâques", explique le chef d’établissement à Sputnik.