Lors de la 4e réunion inter-sessionnelle pour la coopération sur les droits de l’homme et le Programme de développement durable à l'horizon 2030, tenue mardi, le Haut Commissariat des droits de l’homme a plaidé pour l’adoption de politiques fondées sur les droits humains, afin de se remettre sur la voie de la réalisation de l’Agenda 2030 et parvenir à " un contrat social renouvelé ancré dans les droits de l’homme que le Secrétaire général de l’ONU a appelé de ses vœux ".
Outre, l’accès inéquitable aux vaccins, qui illustre une " reprise à deux vitesses ", certaines parties du monde font face à " un surendettement croissant ", qui pèse lourdement sur les pays en développement, fait observer la même source.
Par exemple, en Afrique de l’Est et en Afrique australe, les coûts du service de la dette ont augmenté pour atteindre près de 70% du PIB en 2021, ce qui limite fortement la marge de manœuvre budgétaire pour les investissements indispensables à la protection sociale et aux services essentiels, relève-t-on.
Pour se remettre du " plus grand revers de développement de l’histoire ", le monde doit donc changer les approches et les modèles économiques, a plaidé la même responsable onusienne.
" Nous avons besoin d’une économie qui investisse dans les droits de l’homme et qui fonctionne pour tous ", a insisté Mme Nashif.
Par ailleurs, la Cheffe adjointe des droits de l’homme de l’ONU a noté que la communauté internationale a également besoin " d’une plus grande transparence fiscale, d’un espace civique renforcé, d’un contrôle des dépenses publiques et d’efforts accrus pour lutter contre l’évasion fiscale ".
" Dans un contexte économique et financier difficile, il est encore plus crucial pour les pays de redoubler d’efforts pour mobiliser les ressources nationales ", a fait valoir la Haute-Commissaire adjointe.