Aujourd’hui, l’obélisque de Louxor, vieux de 3.600 ans, également appelé "aiguille de Cléopâtre", est très populaire auprès des touristes qui visitent la France. Cependant, au départ, les Français ne l’ont pas immédiatement apprécié.
Avec ses 23 mètres de haut, le monument en granit rose massif pèse 220 tonnes. Sur les quatre côtés de l’obélisque sont gravés des hiéroglyphes et des dessins à la gloire de Ramsès II.
L’"aiguille de Cléopâtre", érigée sous le règne du pharaon Ramsès II, marquait, avec son obélisque jumeau, l’entrée du temple de Louxor en Égypte.
Au début des années 1830, les deux obélisques ont été offerts à la France par le vice-roi d’Égypte, Méhémet Ali, mais un seul a été livré à Paris, tandis que l’autre est resté à Louxor. Ce n’est qu’en 1981 que le Président François Mitterrand a officiellement renoncé à prendre le deuxième obélisque.
L’obélisque est arrivé en France le 21 décembre 1833. Il a été installé place de la Concorde le 25 octobre 1836 sur l’ordre du roi Louis-Philippe. En 1998, l’obélisque a été surmonté d’un pyramidion doré à la feuille d’or.
Il existe actuellement dans le monde une trentaine d’obélisques de l’Ancienne Égypte, répartis dans huit pays. Il n’en reste que huit en Égypte.
Les obélisques constituent l’un des mystères des Anciens Égyptiens. On ne sait pas combien il y en avait dans l’Égypte ancienne, comment ils étaient fabriqués et installés, et surtout, quel était leur but. Certains chercheurs considèrent que ces constructions grandioses servaient d’antenne pour recevoir et transférer une énergie inconnue. D’autres estiment qu’ils symbolisaient le pouvoir divin des pharaons. D’autres encore avancent une hypothèse selon laquelle les obélisques étaient utilisés comme gnomons. Cependant, ce ne sont que des explications possibles, alors que le vrai but de ces monuments mystérieux reste toujours inconnu.