"Le pic des infections en tout cas a été passé ces jours-ci, peut-être la semaine dernière dans la région Île-de-France, ce sera un peu plus tard pour les autres régions françaises", a expliqué sur France Inter cet épidémiologiste de l'Institut Pasteur.
En raison du décalage entre les contaminations et les admissions à l'hôpital, ces dernières pourraient continuer d'augmenter pendant encore quelques jours mais le pic devrait être atteint "disons, dans la semaine qui vient", a-t-il précisé.
Dans ce contexte, les hôpitaux devraient rester "encore très sollicités tout le courant du mois de février" tandis que selon les projections, le nombre de contaminations va "décroître considérablement pendant le mois de février" avant de retomber "à un niveau très bas" en mars.
"On aurait vraiment pu avoir une situation beaucoup plus dégradée s'il n'y avait pas eu depuis début janvier un effort collectif qui a permis (...) cette réduction du nombre de contacts, et du coup d'éviter une catastrophe sanitaire que nous redoutions", a observé Arnaud Fontanet.
Le dernier bilan diffusé dimanche par les autorités sanitaires faisait état de 278.129 nouvelles infections recensées en 24 heures en France.
Cet indicateur s'est globalement maintenu autour de la barre des 300.000 contaminations quotidiennes depuis une dizaine de jours, avec un pic à 368.149 nouvelles infections en 24 heures le 11 janvier.