En meeting à Nantes ce dimanche 16 janvier, le leader de La France insoumise a réaffirmé qu’il ne se plierait pas à la primaire populaire de la gauche prévue du 27 au 30 janvier.
"J’ai beau prendre le problème dans tous les sens et répéter que je ne suis pas concerné par les aventures du centre gauche et leurs disputes internes, on continue à me poser des questions", a raillé Jean-Luc Mélenchon, cité par BFM TV.
Le candidat LFI s’est déclaré "pas concerné" par la "compétition entre le parti radical de gauche de Christiane Taubira et le parti socialiste d’Anne Hidalgo". Il a d’ailleurs pointé le manque de préparation de la part de "gens qui prétendent être une force gouvernementale et qui, 90 jours avant l’élection, n’ont aucune certitude ni sur le candidat ni sur le programme".
"Ce n’est pas d’union dont nous avons besoin, c’est de clarté et de mobilisation populaire. Je ne suis pas leur copain, que ce soit dit une bonne fois pour toutes", a-t-il martelé.
Sept candidats pour la primaire
Pour le moment, Christiane Taubira est la seule candidate majeure de la primaire populaire à s’être engagée à respecter le résultat du scrutin. Les sept champions seront Anna Agueb-Porterie, Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Pierre Larrouturou, Charlotte Marchandise, Jean-Luc Mélenchon et Christiane Taubira.
Dans les récents baromètres OpinionWay - Kéa Partners pour Les Échos, le chef de file de LFI est mieux placé que les autres candidats de gauche, cumulant de 9à 10% des intentions de vote au premier tour de la présidentielle. Yannick Jadot oscille lui entre 7 et 8%, tandis qu’Anne Hidalgo peut actuellement compter sur 4% des voix.
Aux élections de 2012 et de 2017, Jean-Luc Mélenchon était à deux reprises arrivé en quatrième position, avec 11 et 20% des suffrages exprimés respectivement.