"Nous espérons que l'UE se libérera de sa myopie stratégique en 2022 et agira de manière plus courageuse dans ses relations avec la Turquie", a indiqué le président turc dans un discours adressé aux ambassadeurs des pays membres de l’UE à Ankara, faisant référence au soutien "aveugle" de l’UE en faveur de la Grèce et la partie grecque de Chypre.
Mettant l'accent sur l’importance du partenariat entre son pays et l’Europe, le chef de l’État a également évoqué le rôle majeur assuré par la Turquie dans la question de la crise migratoire, notamment en présence de la guerre en Syrie.
"Sans nos efforts, la crise migratoire aurait été plus profonde, les morts plus nombreux, le terrorisme plus répandu, et l'instabilité frapperait plus de régions", a-t-il soutenu, notant qu’en dépit de toutes ces "injustices", l'UE "demeure notre priorité stratégique, et nos efforts vont se poursuivre dans ce sens".
En 2016, Bruxelles et Ankara ont signé un accord visant à contrôler les flux migratoires vers l’Europe, en contrepartie d’un soutien financier en faveur des réfugiés syriens accueillis en Turquie.