Un mois après le lancement de la rumeur folle d’après laquelle la Première dame serait transgenre et s’appellerait Jean-Michel Trogneux (le nom de son frère), celle-ci revient dessus à la télévision.
C’est en parlant de son combat qu’elle mène depuis quatre ans contre le cyberharcèlement que Brigitte Macron a évoqué le sujet sensible dont elle a été victime.
"Alors bien évidemment, c’est un mensonge. Mais bon, une fois que j'ai dit ça, je n'ai rien dit", a-t-elle lancé sur TF1 lorsque Jacques Legros l’a priée de commenter ces accusations.
"Là, c’est impossible"
Le 14 janvier, l’épouse d’Emmanuel Macron a également détaillé l’affaire sur RTL, invitée d’Alba Ventura.
Avouant qu’au début, elle a "regardé" le sujet "d’un petit peu loin", sa perception en a changé quand elle a compris que les instigateurs avaient atteint à sa généalogie. Ce qui l’a "bouleversé".
"Ils ont changé mon arbre généalogique. Les trois quarts de la famille, c’était bien, et d’un seul coup on arrive à mon frère… et je suis mon frère. […] On touche à la généalogie de mes parents. Là, c’est impossible", a souligné celle qui, depuis son arrivée à l’Élysée en 2017, a plusieurs fois été cible de fake news touchant à son âge ou encore ses relations avec Emmanuel Macron.
Cinq jours pour enlever les infos
Après que le cabinet de Brigitte Macron a annoncé des poursuites judiciaires contre les instigateurs de cette rumeur, la Première dame l’a confirmé elle-même.
"C’est un petit peu long parce qu’il faut les captures d’écran, il faut l’intégralité des propos rapportés. Donc en ce qui me concerne, c’est un petit peu long", a-t-elle avancé sur TF1 en ajoutant que, "pour enlever un contenu d’Internet, [elle a] mis cinq jours et demi, avec des avocats qui sont rompus à l’exercice et qui savent comment procéder".
Partie d’une "enquête" menée sur la biographie de Brigitte Macron par une certaine Natacha Rey, la rumeur a été diffusée au mois de décembre dans la lettre confidentielle mensuelle "Faits & Documents", atteignant ensuite les réseaux sociaux.
"Si je ne fais rien, alors que ça fait quatre ans que je suis contre le harcèlement, je ne suis pas audible", a précisé sur RTL la Première dame de France.
Soulignant que les rumeurs avaient été émises par "des femmes", Brigitte Macron a défini trois niveaux de fautifs, "les émetteurs, ceux qui relaient et amplifient, et les hébergeurs".