Le Wall Street Journal a fait état jeudi d'affections de ce type dans les missions diplomatiques américaines à Paris et Genève.
Le "syndrome de La Havane" se caractérise par des maux de tête, perte d'équilibre, nausée, problèmes auditifs, troubles de la vision et de l'élocution.
Au total, quelque 200 personnes, personnels, responsables et leurs familles, ont présenté ces symptômes depuis 2016.
"À ce jour, nous ne savons pas exactement ce qui s'est passé, et nous ne savons pas exactement qui est responsable", a déclaré le chef de la diplomatie américaine sur MSNBC.
Antony Blinken a précisé que le sujet avait été évoqué avec les autorités russes, sans avancée pour l'instant.
Fin 2020, l'Académie des sciences de Washington avait conclu à l'hypothèse d'ondes basses fréquences hors du champ de l'audition à même d'affecter le comportement des personnels.
Le secrétaire d'État américain a précisé s'être entretenu de ce "mal" avec plusieurs des personnes affectées qui lui ont parlé d'épisodes traumatisants.
"Il ne fait aucun doute dans mon esprit que des personnes ont été directement et puissamment touchées", a-t-il mis en avant.
"Nous travaillons sans relâche, au sein du gouvernement, pour tirer au clair ce qui s'est passé, savoir qui est responsable. Et dans le même temps nous assurer de la prise en charge de ceux qui ont été affectés et de protéger nos représentants du mieux que nous le pouvons", a-t-il ajouté.