En queue de poisson
"C’est une fin de match en queue de poisson. Il devait y avoir un temps additionnel car il y a eu plusieurs arrêts. Si nous devions les comptabiliser, il y a eu le temps durant lequel les équipes ont contesté les deux penalties, les minutes de visionnage de l’Arbitre assistant vidéo (VAR) à deux reprises ainsi que les changements de joueurs. Il y a eu au minimum quatre minutes qui auraient dû être rajoutées au temps additionnel. Les Tunisiens ont eu raison d’exprimer leur colère car ce qui s’est produit est scandaleux", explique le journaliste sportif.
"Cela va entraîner un tas de palabres et au lieu de donner une image positive en ce début de compétition, cette affaire jette le discrédit sur le football continental, notamment sur son arbitrage qui reste un de ses points faibles. Aujourd’hui nous avons assisté à un véritable scandale dans un tournoi majeur" regrette Maamar Djabour.
Le mystère des programmations
"La CAN étant la compétition la plus importante de la Confédération africaine de football, elle se doit de donner la meilleure exposition aux matchs chocs. En principes ces rencontres devraient se dérouler en prime time or nous avons eu à 14h Mali-Tunisie et 17h Égypte-Nigeria, ce qui est désolant. Avec tout le respect que nous avons pour les pays comme la Gambie et la Mauritanie, il faut reconnaître que ce n’est pas la même affiche qu’un Égypte-Nigéria qui ont 10 Coupes d’Afrique à eux deux. Je pense qu’en matière de droits télévisuels et d’exposition les responsables de la CAF sont passés totalement à côté".