Initiée par une plainte, l’enquête a pourtant rejeté la version d’un acte volontaire, comme l’a confirmé auprès de Ouest-France le procureur de la République d’Angers. L’article avance qu’une femme de ménage aurait malencontreusement débranché le frigo contenant ces doses de vaccin.
La ville d’Angers, tout comme Isabelle Monnier, déléguée de l'ARS Maine-et-Loire, assure que cet incident n’a entraîné aucun retard en ce qui concerne l’organisation de la vaccination grâce au rapatriement urgent de doses depuis le centre d’Avrillé.
Des couacs liés à la vaccination
Bien que la campagne de vaccination ait débuté il y a plus d’un dans le monde, les incidents de ce genre ne sont pas rares. La dernière perte de doses de vaccins en France remonte au 19 novembre. Plus de 1.300 avaient alors été jetées à la poubelle dans le centre de vaccination d'Annecy. Une panne électrique due à des travaux en était alors la cause.
Parmi les autres raisons d'erreurs liées à la vaccination figurent notamment le dépassement de la date de péremption, des erreurs de dilution, ou encore des fioles fissurées.
Ces incidents n’empêchent en rien la campagne de rappel vaccinal de battre son plein en France, en particulier pour faire face à la montée en puissance du variant Omicron. Ce dernier a été le 11 janvier à l’origine de 368.149 nouveaux cas de contamination en 24 heures. Pour l’heure, près de 29,5 millions de personnes ont reçu leur rappel depuis l’ouverture de la campagne le 1er septembre.
Cinq millions de Français de plus de 12 ans n’ont néanmoins encore reçu aucune dose. Le 15 janvier, environ 800.000 personnes ayant été doublement vaccinées ne pourront pas prétendre au pass vaccinal à venir, car leur vaccination remonte à trop longtemps.