Arnaud Montebourg, ancien ministre de l'Economie et du Redressement productif de François Hollande, lancé dans la campagne présidentielle début septembre, tourne autour de 1% à 2% des intentions de vote, à 89 jours de l'élection.
"Il y a des contacts réguliers mais pas seulement avec Taubira", a expliqué mardi à l'AFP Willy Bourgeois, un proche de M. Montebourg.
"Il est vrai que c'est plus facile avec elle qu'avec d'autres, ils sont dans la même logique de candidature d'union et de projet commun. Ils se sont rencontrés", a-t-il poursuivi. "Mais ce n'est pas une question de temps, il y a un combat à mener auprès des autres aussi", a-t-il ajouté.
Du côté de Christiane Taubira, on confirme qu'il y a "de vraies discussions avec Arnaud Montebourg" concernant un potentiel ralliement.
"Unification des forces"
Début décembre, Arnaud Montebourg avait appelé à "l'unification des forces autour d'un candidat commun" à gauche à la présidentielle, se disant "prêt à offrir sa candidature à un projet et à un candidat communs".
L'ex-ministre de la Justice de François Hollande Christiane Taubira, qui a annoncé mi-décembre "envisager" sa candidature à l'élection présidentielle d'avril 2022, a précisé dimanche qu'elle se soumettrait au résultat de la Primaire populaire, une initiative citoyenne d'investiture, qui se tiendra du 27 au 30 janvier, et a déjà enregistré 110.000 inscriptions pour voter. Elle devrait officialiser sa candidature à la présidentielle ce week-end, peut-être lors d'un déplacement.
Si elle se présente, elle sera en concurrence directe avec la candidate PS Anne Hidalgo qui n'a pas fermé la porte à la reconnaissance de "l'investiture populaire", mais à la condition que le candidat écologiste Yannick Jadot fasse de même.