La fin de l’anonymat, une "pression" sur les élus?
"C’est un système qui, d’une façon, met sous emprise. […] Les deux grands partis qui sont implantés sur le territoire national, je parle notamment des Républicains, à droite, et du Parti socialiste, à gauche, ont un moyen de pression extrême", avance l’élu de l’Ariège.
Parrainages citoyens, le remède miracle?
"Madame Hidalgo qui représente 2% des sondages est certaine d’apparaître sur les listes du scrutin présidentiel et Mélenchon qui représentait quasiment 20% des électeurs au premier tour en 2017, ne va peut-être pas pouvoir?" s’insurge Michel Larive.
"Cela permettrait à des candidates et à des candidats de démontrer qu’ils ont un véritable soutien dans la société avec quelques centaines de milliers de parrainages citoyens et de pouvoir concourir à l’élection, alors même qu’ils ne sont pas déjà implantés en profondeur dans le réseau des élus", abonde au micro de Sputnik Yves Sintomer.
"Quoi qu’on en pense de leurs candidatures, on peut en penser le “pire mal” possible, il n’empêche que, lorsque des personnes […] sont créditées de plus de 5% des voix, il serait anormal qu’elles ne puissent pas se présenter parce qu’elles représentent une offre polémique nouvelle", prévient Yves Sintomer.
"Il n’empêche que cela pourrait être l’un des éléments permettant effectivement de réduire le gouffre qui s’est creusé entre la classe politique et les citoyens", conclut Yves Sintomer.