Les conséquences des troubles au Kazakhstan

Le Comité de sécurité nationale du Kazakhstan a fait état de la stabilisation de la situation dans le pays, après des émeutes accompagnées de violences armées contre des agents d’autorité et des civils.
Sputnik
Selon les premières informations, quelque 200 personnes ont été tuées et environ 200 autres blessées. Le préjudice économique a dépassé les 215 millions de dollars.
Découvrez les images des rues d’Almaty, la plus grande ville du Kazakhstan, dans ce diaporama de Sputnik.
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Les manifestations au Kazakhstan ont débuté le 2 janvier à Janaozen et Aktaou, dans le sud-ouest du pays, après une augmentation du prix de l’essence. Cependant, les revendications économiques ont rapidement cédé la place à d’autres plus politiques et, le 5 janvier, les manifestations pacifiques se sont transformées en émeutes dans plusieurs villes du pays, notamment à Almaty, l’ancienne capitale.

Sur la photo: des camions brûlés par des manifestants dans une rue d’Almaty.

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À Almaty, des manifestants ont pris d’assaut et incendié les locaux de la municipalité. Dans la seule nuit du 5 au 6 janvier, 120 magasins, 180 restaurants et une centaine de bureaux ont été saccagés et pillés. Des bandits armés ont également dévasté l’aéroport de la ville, y compris la zone de duty free.

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Des manifestants ont attaqué des administrations publiques et ont saisi des armes. Des pillards ont opéré en masse dans de nombreuses villes.

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Un militaire a été tué lorsque des combattants armés ont tenté de prendre d’assaut l’Académie de la police des frontières, à Almaty. Par ailleurs, un agent des forces de l’ordre aurait été décapité.

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Des militaires ont été déployés pour faire face aux combattants et pilleurs. Un couvre-feu a été décrété dans plusieurs villes du pays. L’état d’urgence a été décrété jusqu’au 19 janvier.

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En raison de troubles, l’accès à Internet a été suspendu dans tout le pays. Les banques et la plupart des magasins ont été fermés.

Sur la photo: devant une épicerie, à Almaty.

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Le Président Kassym-Jomart Tokaïev a démis le gouvernement et pris la tête du Conseil de sécurité à la place de l’ancien Président kazakh Noursoultan Nazarbaïev. Le chef de l'État a demandé à l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) d’envoyer des troupes pour protéger le pays contre les bandes armées. En réponse, des unités de maintien de la paix de Russie, du Bélarus, d’Arménie, du Kirghizstan et du Tadjikistan, comptant plus de 2.000 hommes, ont été envoyées au Kazakhstan pour protéger les infrastructures et les sites stratégiques les plus importantes du pays, notamment le cosmodrome de Baïkonour.

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Une agence de la Halyk Bank à Almaty incendiée lors des émeutes.

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Les forces de sécurité kazakhes ont arrêté plus de 6.000 personnes au cours de l'opération antiterroriste.

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Environ 200 personnes, dont 18 agents des forces de sécurité, ont été tuées pendant les troubles au Kazakhstan. Plus de 1.200 personnes des deux côtés ont été blessées.

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Selon les premières estimations, le préjudice économique causé par la crise a dépassé les 215 millions de dollars.

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Lundi 10 janvier, lors d’un sommet en ligne de l’OTSC, le Président Tokaïev a déclaré qu’une tentative de coup d’État avait eu lieu dans le pays.

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Au 10 janvier, la situation dans le pays est stable et contrôlée par les forces de sécurité. Le gouvernement kazakh a réussi à réprimer la résistance armée et à reprendre le contrôle des sites attaqués par les manifestants.

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