-"Sebastian Kurz est largement connu pour son dévouement dans la lutte contre toutes les formes d'antisémitisme, de terrorisme, d'extrémisme et de radicalisation, avec un accent particulier sur la prévention de la radicalisation des jeunes au cours de ses presque 10 ans dans des rôles de direction", a déclaré l'ECTR.
Le fondateur de l'ONG, Moshe Kantor, s’est félicité sur Twitter de cette nomination: "nous n'aurions pas pu trouver une meilleure personne pour diriger avec passion, sagesse et détermination contre les défis mondiaux d'aujourd'hui".
"C'est un grand honneur de rejoindre une organisation aussi importante qui œuvre contre l'extrémisme et pour une plus grande tolérance en Europe", a réagi M.Kurz dans un communiqué publié par l'ECTR.
Le politicien conservateur de 35 ans a démissionné de son poste en octobre, alors qu'il faisait face à des allégations selon lesquelles lui et d'autres membres du Parti populaire autrichien auraient détourné des fonds publics pour favoriser son ascension politique.
Au cours de sa carrière politique, M.Kurz a contribué à la formation d'une coalition avec le Parti de la Liberté, en 2017 -faisant de l'Autriche le seul pays d'Europe occidentale à avoir un parti d'extrême-droite au gouvernement.
Il s'est également opposé à l'acceptation des réfugiés des camps en Grèce ainsi qu'à ceux qui fuyaient l'Afghanistan après l'arrivée au pouvoir des talibans*.
Depuis qu'il a quitté ses fonctions, il a rejoint la société d'investissement dirigée par le milliardaire de la tech Peter Thiel, que beaucoup considèrent comme une figure d'extrême-droite.
L'ECTR se décrit comme un groupe d'anciens dirigeants et autres décideurs engagés dans la lutte contre l'extrémisme, le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie.
Les autres co-présidents notables du groupe sont l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair et l'ancien Premier ministre espagnol José Aznar -tous deux au pouvoir lorsque leurs pays ont participé à l'invasion de l'Irak en 2003.
*Organisation sous sanctions de l'Onu pour activités terroristes