H&M aurait brûlé des milliers de vêtements à cause d’une faute d’orthographe

La probable destruction de milliers de pulls flambant neufs pourrait éclabousser le géant du prêt-à-porter H&M. D’après le témoignage d’une supposée employée de la chaîne, une simple faute d’orthographe dans la broderie du vêtement en serait la cause.
Sputnik
Le cercle de réflexion informel et citoyen Mr Mondialisation, se fixant pour objectif d’alimenter le débat libre dans la sphère publique autour des grands sujets mondiaux et locaux, a publié le 6 janvier sur sa page Facebook une information qui pourrait placer la chaîne de magasins de prêt-à-porter H&M au cœur d’un scandale.
Il s’agit d’un témoignage d’une employée anonyme affirmant que la chaîne a annoncé en interne la destruction de centaines de milliers de pulls.
"Cette semaine, on a reçu ce produit en grande quantité. Avec une faute d’orthographe. Bien évidemment, nous devons les renvoyer pour qu’ils soient détruits. Sous le statut "to destroy"", révèle l’employée.
Sur une photo publiée à l’appui, on voit que le pull présente l’imprimé "Mon chérie".
"La quantité de ces pulls que nous avons reçus, fois le nombre de magasins en France, Belgique et Luxembourg, égal le nombre de produits qui seront détruits parce qu’ils ont fait une faute d’orthographe", détaille-t-elle.

Une erreur incompréhensible

Cette employée a avoué qu’elle ne parvenait pas à comprendre "comment ce genre d’erreur peut encore arriver".
"Parce que, ok, les enfants qui ont cousu ça au Bangladesh ne se sont pas rendu compte de la faute d’orthographe (cynisme), mais il doit quand même bien y avoir une personne qui a validé ce produit, un traducteur, enfin je ne sais pas, je ne sais plus…"

Pas le premier scandale

Mr Mondialisation précise sur sa page Facebook que ce n’est pas le premier scandale dans lequel est impliquée la chaîne.
En 2017, une enquête danoise avait accusé la célèbre marque de brûler 12 tonnes d’habits invendus par an. Selon les journalistes, pas moins de 60 tonnes d’habits invendus mais utilisables auraient été incinérées depuis 2013. H&M avait démenti ces accusations, mais les journalistes insistaient, enquête à l’appui.
La même année, une autre enquête avait pointé H&M, tout comme Zara ou encore M&S, pour des pollutions générées par des entreprises qui les alimentaient en viscose.
D’après cette enquête réalisée par la Changing Market Foundation, le textile produit à partir de fibres végétales était présenté comme écologique. Mais son processus de fabrication générait d’importantes pollutions, notamment en raison de l’utilisation d’éléments chimiques très nocifs pour les humains et l’environnement.
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