Garanties de sécurité Russie-Otan

Les États-Unis ne comptent pas réduire leur présence militaire en Europe

Les États-Unis n’étudient pas la possibilité de revoir à la baisse le nombre de leurs soldats déployés en Europe, notamment dans les pays Baltes et en Pologne, a déclaré le porte-parole du Pentagone.
Sputnik
À l'approche des pourparlers russo-américains programmés à Genève, le porte-parole du Pentagone, John Kirby, a assuré que les États-Unis n’avaient pas l’intention de restreindre leur présence militaire en Europe.

"La NBC a évoqué quelques options envisagées par les USA à la veille des négociations avec la Russie. Je peux statuer sans ambiguïté que nous n’étudions pas la possibilité de réduire nos forces en Europe ni de les redéployer", a écrit l’officiel sur son compte Twitter.

Selon lui, Washington ne planifie notamment pas de limiter le nombre de ses hommes actuellement basés en Pologne ainsi que dans les pays Baltes.
Auparavant, la chaîne télévisée NBC avait affirmé que les discussions de Genève pourraient porter notamment sur la réduction des troupes stationnées en Europe à condition que de telles démarches soient réciproques. Plusieurs représentants du département d’État ont depuis lors démenti ces informations.

Moscou veut des garanties de sécurité

Suite aux discussions de Genève sur les garanties de sécurité se tiendra la réunion du Conseil Russie-Otan, le 12 janvier à Bruxelles. Pour le 13 janvier sont programmées les négociations entre la Russie et l’Organisation de sécurité et de coopération en Europe (OSCE).
Fin 2021, sur fond d’un énième regain de tensions avec Kiev, Moscou a proposé à l’Otan et aux États-Unis des projets de garanties de sécurité. En vertu de ces esquisses d’accords, l’Alliance atlantique doit renoncer à intégrer l’Ukraine ainsi qu’à toute activité militaire dans ce pays, en Europe de l’Est, en Asie centrale et en Transcaucasie.
Moscou veut également que Washington n’installe plus de bases militaires dans les ex-républiques soviétiques et dise adieu à une coopération militaire avec ces pays. Les États-Unis ont déjà indiqué qu’ils n’allaient pas accepter plusieurs des propositions russes.
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