Présidentielle française 2022

Pour Zemmour, Pécresse est "un clone de Macron" qui refait le cirque de Sarkozy et de Chirac

Éric Zemmour, qui a récemment reproché à Valérie Pécresse son absence de courage politique pour cause de refus de débattre avec lui, a lancé une nouvelle pique à la candidate LR. À ses yeux, elle est "un clone de Macron" et son intention de "ressortir le Kärcher" pour nettoyer les quartiers n’est que du cirque et n’aura pas de résultats.
Sputnik
Invité d’Europe 1 ce jeudi matin, Éric Zemmour n’a pas manqué de tacler la candidate LR à la présidentielle, avec laquelle il arrive au coude-à-coude dans un récent sondage de Cluster 17 pour Marianne.
Il a commencé par signaler qu’Éric Ciotti avait fait un "score magnifique" à la primaire de LR "en se réclamant" de lui et de ses "idées" et que Mme Pécresse ne défendait pas la pensée d’Éric Ciotti.
"Mme Pécresse est la candidate du centre. Mme Pécresse est en vérité un clone de Macron", a-t-il avancé.

Un cirque qui n’aura pas de résultats

Le président du parti Reconquête est également revenu sur le souhait de la candidate de "ressortir le Kärcher de la cave", en reprenant une expression utilisée par Nicolas Sarkozy quand il était ministre de l’Intérieur.
Le Kärcher servirait à Mme Pécresse à "nettoyer les quartiers" et "remettre de l’ordre dans la rue".
Éric Zemmour a noté à ce propos qu’il avait "coutume de dire qu’on a promis le Kärcher et on a eu Kouchner".
"C’est-à-dire la logique de LR, la logique de l’alliance de la droite et du centre", a-t-il expliqué.
Selon lui, quand on s’allie au centre, on s’y soumet et on ne fait jamais ce qu’on promet.
"Donc Mme Pécresse refait le cirque de Nicolas Sarkozy, de Jacques Chirac. C’est la même chose. Des mots, des mots, des mots. Et il n’y aura pas de résultats."

Un tacle pour le refus de débat télévisé

La veille, M.Zemmour avait déjà lancé une pique contre Valérie Pécresse à cause de son refus de débattre avec lui.
Le 22 décembre, elle s’était dite favorable à une confrontation télévisée uniquement "avec des candidats ayant leurs parrainages" et avait refusé de "servir de marchepied aux candidats en recherche d’un souffle".
"Quelle déception ce serait pour ceux qui ont cru en son courage politique!", avait tweeté Éric Zemmour le 4 janvier.
Discuter