Les députés se sont prononcés à 214 voix contre 93 en faveur du texte, à l'issue de débats tendus qui se sont prolongés toute la nuit.
Débuté lundi, l'examen du projet de loi avait été suspendu à deux reprises, du fait d'un climat dans l'hémicycle n'étant pas considéré comme propice aux débats, notamment après la publication d'un entretien accordé au président Emmanuel Macron au journal Le Parisien.
Le "pass vaccinal", qui entrera en vigueur à compter du 15 janvier pour les plus de 16 ans - et non pas les plus de 12 ans comme souhaité initialement par le gouvernement -, vise à freiner la propagation du variant Omicron du coronavirus, dont la forte contagiosité se traduit par des niveaux record du nombre de contaminations quotidiennes en France.
Outre la création du pass vaccinal, le texte prévoit un renforcement des mesures de lutte contre la fraude aux documents relatifs à l'état de vaccination contre le COVID-19.
Le projet de loi a fait l'objet d'une procédure accélérée. En dépit des suspensions à l'Assemblée, son adoption faisait peu de doutes au vu du poids des élus de la majorité présidentielle (LaRem, MoDem, Agir) dans l'hémicycle, malgré les critiques de La France Insoumise (LFI) et du Rassemblement national (RN).