À l’approche de l’élection présidentielle de 2022, la tension semble monter d’un cran entre plusieurs candidats. Éric Zemmour, placé au coude à coude par un sondage publié début janvier par l’institut Cluster17 pour l’hebdomadaire Marianne avec Valérie Pécresse et Marine Le Pen, mais toujours derrière Emmanuel Macron, s’attaque à la présidente de la région Île-de-France.
Sur son compte Twitter, le polémiste a fait le 4 janvier une publication où il ironise sur Mme Pécresse qui, à mots cachés, "refuse de débattre avec moi".
Il n’a pas manqué de la tacler en continuant:
"Quelle déception ce serait pour ceux qui ont cru en son courage politique!"
Un refus de débattre avec les candidats sans parrainages
Le 22 décembre, la candidate des Républicains, sollicitée pour un débat par Marine Le Pen, s’est dite favorable à une confrontation télévisée mais uniquement "avec des candidats ayant leurs parrainages". Cependant, elle a refusé de "servir de marchepied aux candidats en recherche d’un souffle".
M.Zemmour, pour sa part, n’a pas tardé à répondre d’un simple "Ben voyons!" sur Twitter.
Une nécessité de signatures
L’essayiste devra rassembler 500 parrainages d’élus pour valider sa candidature, ce alors que le côté financier semble assuré pour lui. Aux dernières nouvelles, Le Parisien indiquait qu’il en avait obtenu environ 350 au 3 janvier.
D’après la loi, ces signatures doivent provenir de 30 départements différents, avec un maximum de 50 par département, signe d’un soutien à l’échelle nationale.
Il devra rencontrer le 7 janvier des élus locaux à Châteaudun, en Eure-et-Loir, où il pourra tenter de les convaincre.