Les écologistes et des volontaires ont réussi à planter mardi plus de 50.000 mangroves sur la côte maritime du pays, ce qui a permis de dépasser l’objectif fixé, a indiqué la présidente de l’organisation écologiste Fernanda René.
Lors d'une conférence internationale sur les zones humides organisée par vidéoconférence en février dernier, le vice-président de l’Angola, Bornito de Sousa, a lancé le défi de planter un million de mangroves jusqu’à la fin de l’année.
"Même sous la pluie, les écologistes et des volontaires, dont des soldats et des étudiants, ont planté des mangroves dans différentes régions du pays, notamment Cabinda, Zaire, Bengo, Cuanza Sul et Benguela", a souligné Mme René.
Elle a précisé que la campagne a commencé par une action d'éducation civique et de sensibilisation à l'environnement, des travaux de cartographie et des expéditions scientifiques, avec la mobilisation des forces armées, des étudiants et de la société civile.
"L'objectif étant atteint, l'Angola donne un exemple en Afrique et dans le monde quant à ses efforts visant à prévenir le réchauffement climatique et la lutte contre les effets du changement climatique", s'est-elle targuée.
Elle a également fait savoir que les forêts de mangrove absorbent le plus de dioxyde de carbone, un facteur crucial dans la lutte contre le changement climatique.
Par ailleurs, Mme René a exhorté l'Exécutif à mettre élaborer une loi spécifique pour la conservation et la protection des écosystèmes et à superviser son application, afin de protéger les moyens de subsistance des pêcheurs locaux et d'assurer la pérennité des espèces telles que les flamants roses, les crustacés et les mollusques.