Le Président libanais a ajouté qu'il souhaitait entretenir de bonnes relations avec les États arabes du Golfe, alors que les relations entre Beyrouth et Ryad se sont tendues au fil des années du fait de la place grandissante du Hezbollah au Liban.
Des tensions entre Michel Aoun et le Hezbollah sont apparues dernièrement, laissant entrevoir la possibilité de changements avant les élections législatives de mai, au cours desquelles les adversaires du Hezbollah espèrent renverser la majorité remportée par le groupe et ses alliés en 2018.
Michel Aoun a appelé au dialogue sur un plan de redressement financier, la décentralisation administrative et financière et la mise en place d'une stratégie de défense, mettant en garde contre un "effondrement" de l'État.
"Il est vrai que la défense de la nation nécessite une coopération entre l'armée, le peuple et la résistance, mais c'est l'État qui a la plus grande part de responsabilité. Seul l'État met en place une stratégie de défense et veille à sa mise en oeuvre" a déclaré le président libanais.