Le secrétaire d'État chargé de la Ruralité, Joël Giraud, n’a pas pu s’empêcher de commenter l’image idéale d’un train de nuit dans un épisode de la saison 2 de la série de Netflix Emily in Paris. Alors que la nouvelle saison est destinée à être moins stéréotypée que la première, le compartiment type Orient Express semble avoir attiré des piques ironiques.
Pour Joël Giraud, le personnage de Lily Collins dans l’œuvre de Darren Star donne une image "exagérée" d’un wagon SNCF. Il ajoute un cliché d’un compartiment réel et invite à les comparer.
Entretemps, le groupe SNCF (SNCF Voyageurs, SNCF Réseau, SNCF Gares & Connexion) a supprimé des trains régionaux en raison de la situation sanitaire. L’annulation est "locale et marginale", a précisé un porte-parole de SNCF Voyageurs à l’AFP.
D’autres se sont posé la question d’un potentiel profit du ministre délégué aux Transports:
La série se concentre sur une Américaine qui débarque à Paris pour y travailler. Le spectateur est invité à vivre le choc culturel avec elle, mais la saison 1 a été tout de même jugée trop cliché et idéalisée au point que la ville n’est plus reconnaissable pour ses propres habitants. La vision stéréotypée concerne tant les Français que les Américains.
Commençant par Emily toujours souriante et Paris réduite à la Tour Eiffel, Montmartre, les Jardins du Luxembourg et l'Opéra. Les codes de communication, les habitudes et les perceptions différents se heurtent.
Or, malgré ou grâce aux critiques, la saison 1 diffusée depuis octobre 2020 a été visionnée par 58 millions d'abonnés Netflix à travers le monde.