Alors que la France est confrontée depuis plusieurs semaines à une cinquième vague épidémique liée au variant Delta du coronavirus responsable du COVID-19, elle subit désormais l'expansion "très rapide du variant Omicron (...) beaucoup plus contagieux que le Delta et (qui) semble échapper partiellement aux vaccins", note la HAS.
"Le contexte épidémique actuel préoccupant justifie une accélération de la campagne vaccinale" pour augmenter le niveau de protection de la population, souligne-t-elle dans son avis, en suggérant "un rappel possible à partir de trois mois après la primovaccination (...) y compris pour les adolescents fragiles âgés de 12 à 17 ans".
Elle se prononcera "ultérieurement" sur l'éventuel élargissement de la campagne de rappel vaccinal à l'ensemble des adolescents de cette tranche d'âge.