Washington a fait savoir plus tôt ce mois-ci qu'aucune délégation diplomatique américaine ne se rendrait à Pékin en guise de protestation contre la situation humanitaire en Chine, notamment dans la région du Xinjiang. Certains alliés des Etats-Unis ont pris une décision similaire.
Ce boycott s'est avéré une nouvelle question épineuse pour le Japon, un allié majeur des Etats-Unis qui a par ailleurs des liens économiques importants avec la Chine.
S'exprimant lors d'un point de presse, le secrétaire général du gouvernement japonais, Hirokazu Matsuno, a déclaré qu'aucune délégation gouvernementale ne se rendrait aux JO de Pékin.
Il a ajouté que Tokyo enverrait à la place des représentants liés directement au mouvement olympique - le directeur du comité d'organisation des JO 2020 de Tokyo et le président du comité olympique japonais, notamment.
Le Japon a adopté une position moins ferme que les Etats-Unis à l'égard de la situation des droits de l'homme en Chine.
D'après la télévision publique NHK, des voix se font de plus en plus entendre dans les rangs du Parti libéral-démocrate (PLD) au pouvoir pour que le Premier ministre Fumio Kishida se montre plus ferme vis-à-vis de Pékin.