Présidentielle française 2022

Marion Maréchal explique l’utilité de la campagne de Zemmour

Alors qu’Éric Zemmour s’attribue le mérite d’avoir imposé le thème de l’immigration, Marion Maréchal salue son entrée dans la campagne car elle permet de demander des comptes à Emmanuel Macron sur cette question.
Sputnik
Même si l’immigration n’arrive qu’en quatrième position dans l’ordre des préoccupations des Français après le pouvoir d’achat, la santé et la sécurité, elle est depuis des semaines un thème de campagne et le sujet médiatico-politique numéro un.
Éric Zemmour se targue de l’avoir imposée en tant que thème vital pour la France. Subséquemment, le référendum sur l’immigration pour arrêter les flux est sa priorité.

L’avantage de la campagne de Zemmour

Marion Maréchal a effleuré le sujet mercredi dans une longue interview à Valeurs actuelles sur les problèmes sanitaires.
"L’entrée d’Éric Zemmour dans la campagne a eu un bénéfice: ne pas être enfermé uniquement sur la question du Covid, qui n’est pas la seule question et qui permet aujourd’hui de demander des comptes à Emmanuel Macron sur la question de la sécurité, sur la question de l’immigration."
La directrice de l’Institut de sciences sociales, économiques et politiques a jugé qu’il s’agit de sujets majeurs dont Emmanuel Macron espérait pouvoir se libérer pour ne pas parler que de la crise.
Éric Zemmour affirme qu’il veut mettre l’immigration légale à zéro. Il a détaillé au micro de RTL le 15 décembre que les immigrés bénéficiaient d’aides sociales conséquentes et que la France comptait "55% d’étrangers non européens qui sont chômeurs ou inactifs" et donc vivant"aux frais du peuple français".
"Il faut que cela cesse et donc que ces gens rentrent chez eux."

Réponses indirectes

Son objectif d’immigration zéro a été qualifié d’absurdité par Emmanuel Macron pendant son allocation Où va la France. Le Président de la République a également signalé ne pas croire "au grand remplacement", un autre concept cher à Éric Zemmour.
Ce dernier a répondu sur TF1 que le Président était l’homme du "grand remplacement" et du "grand déclassement". Le premier, parce qu’il y aura "deux millions d’étrangers en France à la fin de son mandat". Le second, parce que les Français en sortiraient appauvris et les entreprises françaises moins compétitives.
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