Cette lettre, dans laquelle Intel explique avoir été tenu de "s'assurer que sa chaîne d'approvisionnement n'utilise pas de main-d'œuvre ou ne s'approvisionne pas en biens ou services dans la région du Xinjiang", a provoqué de vives réactions en Chine.
Le fabricant américain de puces s'est par la suite excusé dans un communiqué publié jeudi en chinois sur ses comptes officiels WeChat et Weibo, en précisant que cet engagement se faisait en regard du respect de la législation américaine, et ne représentait pas sa position sur la question.
"Nous nous excusons pour les troubles causés à nos clients et partenaires chinois respectés et au public. Intel s'engage à devenir un partenaire technologique de confiance et à accélérer le développement conjoint avec la Chine", a déclaré l'entreprise.
Interrogé jeudi sur les excuses d'Intel, le ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré qu'il espérait que la société respecterait les faits et saurait distinguer le bien du mal, a dit à la presse Zhao Lijian, porte-parole du ministère.
De nombreux utilisateurs de Weibo, l'équivalent chinois de Twitter, ont tourné en dérision les excuses d'Intel, y voyant une tentative de protéger ses ventes en Chine, l'un d'eux déclarant : "Une erreur est une erreur ! Retirez la déclaration sur le Xinjiang !"
Intel, qui compte 10.000 employés en Chine, a ajouté dans ses excuses qu'il respectait le caractère sensible de la question en Chine.