"Le Canada demeure extrêmement déçu que les États-Unis aient (...) presque doublé le taux de droit applicable à la plupart des producteurs canadiens de bois d'oeuvre résineux", a déclaré la ministre dans un communiqué, annonçant contester la mesure.
Le mois dernier, Washington a fait passer le taux des droits compensatoires de 8,99% à 17,90%.
Le Canada, qualifiant son secteur forestier de "point d'ancrage économique" à travers le pays, a affirmé que ces droits ne nuisaient pas seulement aux "collectivités, aux entreprises et aux travailleurs canadiens", mais ils constituaient également une "taxe pour les consommateurs américains".
Cette décision politique a été accueillie favorablement par les acteurs canadiens du bois, le conseil de l'industrie forestière du Québec (CIFQ) "saluant la volonté de la ministre" par la voix de son PDG Jean-François Samray.