Dans une lettre adressée au président du Sénat, Ahmed Lawan, et lue mardi au parlement, M.Buhari affirme que "l'amendement proposé en l'état est une violation de [...] la démocratie, qui se caractérise par la liberté de choix".
Selon le Président Buhari, l'adoption de primaires directes, ouvertes à tous, entraînerait une hausse significative du coût et de l'insécurité liés à la surveillance des élections, ainsi que la marginalisation des petits partis politiques.
Pour lui, celles-ci constitueraient une pression supplémentaire sur l'économie et sur les agences de sécurité du pays.
"Une participation aussi importante sans coordination efficace de la sécurité engendrera également des intimidations et des perturbations, ce qui soulèvera des problèmes de crédibilité quant aux résultats de ces élections", a-t-il ajouté.
Cet amendement prévoit également d'autoriser les votes électroniques pour faciliter la collecte et la transmission des résultats, et ainsi renforcer la transparence des élections.