"Il est possible que je n'obtienne pas les parrainages tant le système est fait pour protéger les grands partis", a-t-il dénoncé dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux avant d'appeler les maires de France à "donner la parole à des millions de Français" et à ne pas se "laisser voler cette élection".
"Le dernier espoir de mes adversaires est que je n'obtienne pas mes parrainages", a fait valoir M. Zemmour, rappelant que "beaucoup de maires" lui avaient néanmoins déjà accordé leur promesse.
"200 à 250 promesses de parrainage"
Quelques heures après sa déclaration de candidature sur Youtube, mardi 30 novembre, l'ancien éditorialiste affirmait sur TF1 pouvoir s'appuyer sur "200 à 250 promesses de parrainage".
"Ce n'est pas une tâche facile quand on n'a pas de parti établi", a rappelé dans cette vidéo le récent fondateur du parti "Reconquête" qui revendique aujourd'hui près de 60.000 adhérents.
Crédité de 14,5% des voix, à égalité avec Marine Le Pen (RN) en troisième position, selon un dernier sondage Ipsos-Spora Steria, Éric Zemmour est attendu mardi dans le Dauphiné pour un déplacement fermé à la presse.