Le rapport final sur la corruption en Afrique du Sud sera remis à la présidence en trois parties

Le rapport final de l’enquête sur la corruption en Afrique du Sud sera remis à la présidence en trois parties réparties sur deux mois, a révélé mardi la Commission judiciaire de lutte contre la corruption.
Sputnik
La commission n’est pas en mesure de livrer l'intégralité de son rapport le 1er janvier comme prévu initialement malgré les efforts déployés pour atteindre cet objectif, a souligné dans un communiqué le président de la Commission, le juge en chef Raymond Zondo.
Il a précisé qu’il serait possible de "remettre au Président, Cyril Ramaphosa, la première partie avant fin décembre, la deuxième partie avant fin janvier 2022 et la troisième partie avant fin février 2022".
La récente évaluation des travaux a révélé que les parties du rapport relatives aux entités appartenant à l'État sont prêtes, mais le volet concernant les entreprises publiques nécessitera encore des travaux supplémentaires au-delà de décembre, a-t-il expliqué.
La Commission d'enquête a été mise en place en 2018 pour jeter la lumière sur le phénomène de "capture de l’État" qui réfère aux vastes détournements de fonds publics par des hommes d'affaires, des politiciens et des fonctionnaires durant les deux mandats de l'ex-Président Jacob Zuma (2009-2018).
M.Zuma est poursuivi pour 16 chefs d'accusation de fraude, de corruption et de racket liés à un contrat d'achat d'avions de chasse, de patrouilleurs et de matériel militaire de 4,2 milliards d’euros, signé en 1999. Il est soupçonné d’avoir accepté des pots-de-vin et d’avoir assuré la protection des intérêts d’une filiale de la société française d’armement et d’électronique Thomson-CSF, devenue Thales, alors qu’il était vice-Président.
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