Cette augmentation d'environ 5% du soutien dit du pays hôte est intervenue en réponse aux appels de l'administration Biden au gouvernement japonais de prendre en charge une plus grande part des frais, compte tenu du besoin des forces américaines de mobiliser leur matériel le plus avancé pour faire face au renforcementmilitaire rapide de la Chine.
Bien que l'accord augmente les paiements d'environ 5%, c'est encore loin des propositions émises en 2019 par l'administration Trump.
Le budget de l'exercice en cours pour le soutien des troupes américaines est de 201,7 milliards de yens (environ 1,57 milliard d’euros), en vertu d'un accord intérimaire conclu entre le Japon et les États-Unis en février, après l’entrée en fonction de Joe Biden.
Washington confirme son engagement de défendre Tokyo
L’accord intervient peu après l’engagement des États-Unis à défendre le Japon, notamment sur la question des îles contestées Senkaku-Diaoyu. Une promesse en ce sens a été faite à la mi-novembre par le secrétaire d’État américain lors d’un appel téléphonique à son homologue japonais.
"Le secrétaire d’État Antony Blinken nous a affirmé que l’engagement des États-Unis à défendre le Japon, y compris l’application de l’article 5 du traité de sécurité nippo-américain pour les îles Senkaku, était inébranlable", a déclaré aux journalistes le ministre japonais des Affaires étrangères Yoshimasa Hayashi.
Les relations sino-japonaises sont compliquées par le conflit au sujet d'un groupe d'îles de mer de Chine orientale, baptisé Senkaku par Tokyo et Diaoyu par Pékin.
L'article 5 du traité stipule que chaque partie reconnaît qu'une attaque armée contre des territoires sous administration japonaise serait dangereuse pour la paix et la sécurité du Japon, et que Tokyo et Washington agiraient en commun pour faire face au danger.