La Haute Cour doit examiner, mardi, la demande de Zuma virtuellement après que le juge Elias Matojane a statué, la semaine dernière, que la décision de l'ancien commissaire national des services correctionnels, Arthur Fraser, de placer Zuma en liberté conditionnelle médicale en septembre dernier était "illégale".
Bien que Zuma soit en liberté conditionnelle pour raisons médicales depuis près de trois mois, le juge Matojane a ordonné que le temps que l'ancien Président avait passé en liberté ne compterait pas pour l'exécution de sa peine, ce qui signifie qu'il devrait retourner en prison pour purger un quart de sa peine de 15 mois de prison ferme.
L’ancien commissaire national des services correctionnels et Zuma ont également été condamnés à payer les frais de la contestation médicale de libération conditionnelle.
AfriForum a déclaré que son équipe juridique expliquerait pourquoi la tentative de Zuma de faire appel de la décision de la Haute Cour était "tout simplement une perte de temps pour le tribunal".
Zuma a été reconnu coupable d'outrage au tribunal par la Cour constitutionnelle et condamné à 15 mois d' emprisonnement pour avoir refusé d'obéir aux ordonnances de comparaître devant la Commission judiciaire d'enquête sur les allégations de capture d'État.
Son procès pour corruption a été reporté, encore une fois, après avoir soumis un rapport prouvant son incapacité d’assister en personne. Il devait comparaître devant la Haute Cour de Pietermaritzburg pour des accusations de corruption liées à un marché d'armes conclu en 1999 avec la société française Thales.
Jacob Zuma fait face actuellement à 16 chefs d'accusation de fraude, de corruption et de racket. Le fabricant d'armes Thales a également été inculpé après des allégations de paiement à Zuma d'un pot-de-vin de quatre millions de rands (près de 235.000 euros).