Pour beaucoup de personnes, Noël rime avec ambiance conviviale, magie et moments passés en famille. Chez les Français ayant choisi de nouer une relation extra-conjugale, les fêtes ne sont pas pour autant le moment de faire une pause et d’oublier leurs amants et leurs maîtresses. Selon une étude pour le site ExtraConjugales.com consultée par Midi Libre, ils sont même très généreux dans le domaine. On y apprend que le budget moyen est de 420 euros avec des disparités. Les messieurs sont prêts à dépenser jusqu’à 540 euros tandis que les dames se contentent de dépenser 300 euros en moyenne pour leurs amants. Par ailleurs, on apprend que ces derniers ne planifient pas de faire une pause durant cette période. En effet, 87% des femmes interrogées et 93% des hommes ont déclaré garder contact avec leur partenaire caché tout au long de cette période.
Quels sont les cadeaux les plus offerts?
Chez les messieurs, on offre en majorité de la lingerie à sa maîtresse (27%). Suivent ensuite les bijoux (21%) et enfin les sex-toys (12%). Chez les femmes, les préférences sont plus marquées et les choix bien différents. Les parfums trustent largement la première place avec 25%. En deuxième position se trouve un cadeau surprenant, tant il pourrait éveiller les soupçons: la journée au spa avec 18% des votes. Enfin en troisième position se trouve un cadeau apprécié par la gent masculine, les produits high-tech avec 13% des votes.
État des lieux de l’infidélité en France
En 2019, l’Ifop a mené une étude pour le site Gleeden sur l’infidélité en France. Il a été constaté une progression entre 1970 et 2019. En effet, si cela concernait 10% des femmes et 30% des hommes en 1970, cette proportion a augmenté pour concerner 37% des femmes et 49% des hommes 49 ans plus tard. Au niveau européen, l’Hexagone se situe en deuxième position derrière l’Allemagne et devant le Royaume-Uni, l’Italie et l’Espagne. L’étude a constaté que l’infidélité ne se limite pas aux expériences de jeunesse. On peut constater que les couples mariés sont touchés également par ce phénomène, mais dans une ampleur bien plus faible. En effet, 14% des femmes admettaient avoir été infidèles avec leur mari soit une progression de 4% par rapport à la précédente étude menée en 2014. Au niveau européen, cela place la France à la seconde place derrière l’Allemagne (16%), mais ex æquo avec l’Espagne, l’Italie et le Royaume-Uni.
D’après l’étude, l’infidélité féminine concerne surtout les moins de 30 ans (17%) et les personnes entre 40 et 49 ans (17%). Il faut ajouter que plus on est diplômé, plus la tentation d’aller voir ailleurs est grande. 16% des plus diplômées ont ainsi admis avoir trompé leur conjoint contre 9% chez les moins diplômées. De facto, la catégorie socio-professionnelle la plus touchée par ce phénomène est évidemment la classe supérieure (19%) contre 10% chez les classes populaires. Cela s’explique par l’environnement qui est plus propice à faire des rencontres. Enfin, on note une disparité entre les centres-villes (20%) et les campagnes (10%).
D’après l’étude, l’infidélité féminine concerne surtout les moins de 30 ans (17%) et les personnes entre 40 et 49 ans (17%). Il faut ajouter que plus on est diplômé, plus la tentation d’aller voir ailleurs est grande. 16% des plus diplômées ont ainsi admis avoir trompé leur conjoint contre 9% chez les moins diplômées. De facto, la catégorie socio-professionnelle la plus touchée par ce phénomène est évidemment la classe supérieure (19%) contre 10% chez les classes populaires. Cela s’explique par l’environnement qui est plus propice à faire des rencontres. Enfin, on note une disparité entre les centres-villes (20%) et les campagnes (10%).
Selon l’étude, cela est lié au fait que les centres-villes sont caractérisés par une surreprésentation de personnes cumulant hauts revenus, niveau d’études élevé et classe aisée. Ainsi, ils permettent aux femmes de céder plus facilement aux tentations puisque la concentration urbaine favorise l’anonymat tandis que dans les campagnes, son absence se répercuter sur la réputation.