À la suite de la victoire de l'Algérie en finale de la Coupe arabe des nations, de nouveaux heurts entre fans algériens et forces de l'ordre ont éclaté sur les Champs-Élysées, dont l’accès avait pourtant été interdit par la préfecture de police après les récents débordements.
À l’issue de la victoire de leur sélection nationale qui a gagné le championnat en battant la Tunisie (2-0), les premières festivités ont débuté dans le quartier de Barbès inondé par un nombre important de supporters qui ont craqué des fumigènes, tiré des feux d’artifice et chanté.
Ensuite, plusieurs centaines d'entre eux se sont réunis sur les Champs-Élysées en lançant des cris de joie, des pétards, et en brandissant le drapeau algérien.
Cependant, la situation a dégénéré.
Les policiers, déployés en grand nombre sur les trottoirs et aux abords de l'avenue, ont fait usage de gaz lacrymogène.
Des CRS ont même dû parfois procéder à des interpellations musclées.
La préfecture de police de Paris a fait état vers minuit de 378 verbalisations dont 45 infractions routières et 25 interpellations sur les Champs-Élysées.
Précédents heurts
Ce mois-ci, des heurts avaient déjà eu lieu après le quart de finale entre l'Algérie et le Maroc le 11 décembre. Selon les forces de l’ordre, environ 200 supporters algériens s'étaient rassemblés en haut des Champs-Élysées et avaient envahi les voies de circulation en arborant des drapeaux algériens. Certains avaient envoyé des projectiles, des fumigènes et des mortiers en direction des policiers et gendarmes.
La préfecture avait par conséquent pris le 16 décembre un arrêté sur l’interdiction de rassemblement sur les Champs-Élysées.