Pour commercer avec Téhéran, Abou Dhabi devra tenir face aux pressions américano-israéliennes

Les Émirats arabes unis vont-ils se brûler les ailes? Désireux d’étendre sa puissance commerciale, Abou Dhabi s’est rapproché de Téhéran. Mais Washington et Tel-Aviv ne semblent pas disposés à laisser faire leur partenaire émirati.
Sputnik
Si les négociations sur l’accord nucléaire de 2015 se déroulent à Vienne, c’est à Abou Dhabi que se joue cette semaine la lutte anti-iranienne.
En effet, ce lundi 13 décembre, Naftali Bennett a rencontré le Prince héritier Mohammed ben Zayed pour tenter de convaincre son nouvel allié de renoncer à se rapprocher de Téhéran. Malgré les antagonismes, les Émirats souhaitent en effet, comme l’illustre la visite d’un officiel émirati dans la capitale iranienne la semaine passée, augmenter leurs échanges avec leur voisin. Et avant la fin de la semaine, Abou Dhabi devrait accueillir une délégation américaine dirigée par Andrea Gacki, la directrice de l’organisme de contrôle financier dépendant du Département du Trésor qui veille à l’application des sanctions contre l’Iran.
Abou Dhabi parviendra-t-il à résister aux pressions de Tel-Aviv et de Washington?
Au vu de la récente suspension des pourparlers pour l’acquisition de F-35 et de drones Reaper américains par les Émirats, le bras de fer sera rude.
Plus d’information dans ce nouveau Lignes Rouges en bref.
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