"Il y aura effectivement un TGV sur deux", a-t-il déclaré sur BFM, évaluant à 50.000 le nombre de voyageurs concernés par le mouvement social lancé cette semaine par SUD-Rail, CGT et l'Unsa, qui a cependant décidé mercredi d'en sortir.
Tous réclamaient une amélioration de leurs conditions de travail, des revalorisations salariales, des embauches et une "prime COVID".
"L'Unsa-ferroviaire est consciente de ne pas avoir obtenu la totalité des revendications portées, mais en organisation syndicale responsable, décide de sortir du préavis de grève pour la fin de l'année pour le bien de tous, agents et clients", a expliqué l'organisation dans un communiqué diffusé mercredi soir.
Mécontents du résultat des discussions ouvertes avec la direction de la SNCF, SUD-Rail et la CGT, qui dénoncent une absence de dialogue, ont maintenu leur préavis.
"Nous, on est toujours prêts à aller autour de la table, maintenant, cette nuit, pour trouver des solutions afin de pouvoir faire rouler les trains", a réagi Erik Meyer, secrétaire fédéral de SUD-Rail, sur BFM également.