Présidentielle française 2022

Zouaves Paris à Villepinte: "Je ne connais pas ces gens", dit Zemmour

Interrogé ce mercredi matin sur RTL sur les violences contre SOS Racisme pendant son premier meeting de campagne et l’interpellation du chef des Zouaves Paris, leurs auteurs présumés, Éric Zemmour a signalé ne pas connaître ces gens et a déploré qu'on parle de l’agression contre ces militants et pas de celle contre lui.
Sputnik
Invité ce mercredi 15 décembre du Petit-déjeuner de campagne sur RTL, Éric Zemmour a été questionné sur l’interpellation du leader du groupuscule Zouaves Paris soupçonné d’être impliqué dans les violences contre des militants de SOS Racisme lors du meeting de Villepinte le 5 décembre.
Le candidat à la présidentielle a signalé ne pas connaître ces gens-là et ne pas maîtriser tous les gens qui viennent à ses meetings.
"Je n’en sais rien, la justice tranchera."
Il a regretté qu’on accorde tant d’attention à des violences "epsilonesques, marginales, provoquées par des gens de SOS Racisme venus pour cela" à un meeting réunissant 15.000 personnes.

"On ne parle pas des violences qui me sont faites"

M.Zemmour aurait voulu "qu’on parle de ce que faisaient ces gens de SOS Racisme venus là-dedans", mais aussi des violences à son encontre.
"Ce que je veux dire, c’est qu’on ne parle pas des violences qui me sont faites à moi, de cette personne qui m’a agressé. Personne n’en parle. Tout le monde s’en moque. On voit un candidat à l’élection présidentielle agressé et vous n’en parlez pas. Vous ne parlez que des gens de SOS Racisme qui font exprès."
Les militants de l’association ne l’ont pas caché. Leur président Dominique Sapo a avoué qu’"on venait évidemment pour titiller les personnes". Pour ce faire, 12 militants s’étaient levés au fond de la salle en dévoilant des tee-shirts dont chacun portait une lettre, l’ensemble formant l’inscription Non au racisme.
Ils avaient été violemment pris à partie par des individus qui ont par la suite revendiqué leur appartenance à Zouaves Paris.

La police disposée à améliorer sa protection "en qualité"

Éric Zemmour a été blessé peu avant lorsqu’un individu l’a empoigné juste avant qu’il ne monte sur scène.
Alors qu’il regrette qu’on ne parle pas de cette violence à son encontre, les forces de l’ordre ont estimé qu’il était impératif de renforcer sa protection "en qualité plus qu’en quantité".
Depuis le 15 novembre, Éric Zemmour est protégé par trois agents de police et sept pendant les événements d’envergure comme les meetings.
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