Washington, "très contesté en termes de démocratie", tient un sommet sur le sujet

Joe Biden juge que la démocratie est en danger. Mais les États-Unis peuvent-ils jouer les arbitres des élégances en la matière? Analyse de Jean-Christophe Bas, ancien chef du dialogue politique à la Banque mondiale, au micro de Rachel Marsden.
Sputnik
Les États-Unis n’ont aucun mandat pour servir de juge et de procureur à l’échelle mondiale… Pourtant, c’est ce rôle que le Président américain Joe Biden a voulu endosser les 9 et 10 décembre lors de son sommet pour la démocratie.
Son approche est trop simpliste aux yeux de Jean-Christophe Bas. Elle néglige la complexité de la situation internationale. Elle fait fi de l’interdépendance entre les États. Le PDG de l’institut de recherche Dialogue des civilisations appelle à un changement de paradigme:
"Ce que j’attends aujourd’hui, c’est que l’on trouve les termes du contrat global pour le XXIe siècle et pour un monde multilatéral et multipolaire. C’est de cela que nous avons besoin. Ce n’est pas de dire qu’il y a le camp des bons et celui des méchants."
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